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WEEK END EN ALSACE - 16/17/18 MAI |
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Nous ne savions pas ce qui nous attendait… Au départ, nous étions 14 sélectionnés pour ce nouvel épisode de KO-LANTA, version BREITENBACH 2008 Le premier jour, une charmante animatrice super équipée nous obligea à effectuer une rude montée jusqu’au pied du Petit Ballon(1272m), sous un soleil de plomb, sans boire, attaqués par les moustiques de tous cotés, nous entendions même les serpents siffler. (J’ai vu un mignon petit lézard !!!) Après avoir dévoré quelques bestioles grillées, "sept moins un" désignés, durent aller au sommet déposer quelques fleurs aux pieds de la Vierge; une vraie galère, sans même un petit ballon (encore…) de Sylvaner. En cours d’après-midi, le "moins un" s’était égaré. Nous étions sur le point de faire déclencher le plan Sater avec l’appui d’un hélicoptère lorsque après quelques recherches, "Le Glaude" fut retrouvé, démoralisé, affamé, assoiffé, esseulé, assis sur un banc au bout d’un sentier. "Ya ton téléfon qui son, mais ya jamais person qui y répond" qu’il disait. (Nous le soupçonnons de l’avoir fait exprès pour se faire remarquer…) Monique, cela fera 5 points de moins sur ton carnet pour le motif : -Egarement d’élément humain identifié- Rassure-toi, comme pour le permis, il y aura un stage de rattrapage, il faudra payer… Nous terminâmes notre circuit par une descente à travers les prés, en surveillant les vachettes qui, comme dans Intervilles, étaient prêtes à nous encorner ; Un peu plus tard trois nouveaux invités sympas sont arrivés, nous nous sommes enfin restaurés, puis endormis pour plusieurs heures, repos bien mérité… Lorsqu’à l’aube du second jour où un inconnu, grand et moustachu, nous emmena à l’assaut du Herrenberg (1191m), nous obligeant pour s’échauffer, à effectuer quelques assouplissements sur le parcours de santé, à traverser des éboulis rocheux sans être encordés et à franchir des obstacles dignes d’une piste du risque. D’ailleurs, nous avons failli perdre une coéquipière "entourbée" jusqu’aux chevilles !! nous nous sommes mis à deux pour la libérer. Il nous mena dans le froid jusqu'à un abri dit "Du Randonneur" où nous nous sommes gelés : il n’avait même pas allumé le feu. Pour mieux nous cajoler et lui se réchauffer, il frappa à la porte de la ferme-auberge mais elle était fermée pour cause de transhumance de bovidés. Bref, nous devions rentrer et à ce moment : horreur, malheur la route était coupée, il nous a fallu faire un long détour par N.D de Lourdes pour expier nos péchés et puis notre "entourbée" ayant des problèmes de tuyauterie, elle nous obligea à effectuer un regroupement général au café du "Petit Pécheur" afin de se désaltérer. Il est à noter que ce même soir quelques énergumènes décidèrent, vers 21h, de faire, sans carte, une rando nocturne en direction de la chapelle… que d’autres partirent avec Morphée et que d’autres, rassemblés autour d’un portable attendaient les résultats du ballon (encore lui) rond dans notre cité. Quelles journées nous venions de passer ! Un vrai raid X-TREM mais nous sommes des pros à l’ARSEM. Je vous rassure, vous les "non- sélectionnés", mise à part boire dans les mares, chaparder dans les poulaillers, viandes et légumes crus manger, le séjour s’est très bien passé. Monique et Jean- Claude nous avaient concocté de belles randonnées, mais quoique que l’on en dise "la montagne est belle mais dure à grimper" Aux dernières nouvelles, quelques yeux auraient vu un randonneur très BRITISCH parmi nous ainsi qu’un joueur de cornemuse sur le parvis d’une église !!! Hallucinations, Fantômes ou Altitude ??? Merci à vous deux de la part de: Anne, Françoise, Jacqueline, Jocelyne, Marie-France, Monique et Renée ainsi que de : Alain, "Glaude", Claude, Henri, Jean, Jean-Baptiste, Jean-Claude et Marcel pour ces belles journées. Terminons, si vous le voulez bien, en rendant un hommage depuis GUNSBACH au Docteur SCHWEITZER, Prix Nobel de la Paix en 1952, au travers duquel nous avons reçu une belle leçon d’humanité et qui disait : LE RESPECT DE LA VIE EST DEVENU NECESSAIRE POUR UN AVENIR EQUITABLE… A la prochaine. J.B.
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